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Les chiffres sont préoccupants. Malgré les campagnes de prévention sur la santé sexuelle, il semblerait que les jeunes Québécois portent de moins en moins le condom. Par conséquent, les cas d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) explosent au Québec.

Entre 2010 et 2015, les cas déclarés de gonorrhée ont bondi de 90 % selon un rapport du ministère de la Santé et des Services sociaux. Alors que certains pourraient banaliser les risques de cette infection traitable aux antibiotiques, la situation se révèle inquiétante puisque de nombreux cas de résistance aux antibiotiques ont été relevés dans la province.

Selon l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ), cela cause plusieurs soucis. Il faut notamment surveiller les cas de résistances et les échecs au traitement possibles.

D’autres infections sont également en hausse, comme la chlamydiose génitale, qui a augmenté de 41% depuis 2010 et la syphilis infectieuse, dont les cas ont gonflé jusqu’à 31%, comme le rapporte Radio-Canada.

Les jeunes Québécois de 15 à 24 ans sont les plus touchés et les plus à risque. Alors que les ITSS sont souvent asymptomatiques, le dépistage et le port du préservatif sont d’une importance primordiale.

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