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Connaissez-vous la bactérie Campylobacter jejuni. Il s’agit d’un organisme vivant microscopique pouvant provoquer chez l’homme le syndrome de Guillain-Barré, un trouble neurologique rare entraînant une lente et pénible paralysie du corps. Malheureusement, selon un article publié dans la revue Journal of Autoimmunity, cette bactérie se retrouverait en grande quantité dans les volailles, notamment le poulet.

Selon toutes vraisemblances, tous les poulets ou presque contiendraient des traces de Campylobacter jejuni. La seule façon d’éliminer ce dangereux micro-organisme et de rendre propre à la consommation une volaille serait de la faire cuire au-delà d’une certaine température. Selon les producteurs de poulet de Québec, pour une volaille entière, la viande doit absolument atteindre une température interne de 85⁰ C (185⁰ F) ou plus. Quant aux morceaux de poulet, la viande devrait plutôt atteindre les 74⁰ C (165⁰ F).

Une question de cuisson … et de génétique

Certaines personnes pourraient manger du poulet mal cuit 100 fois au courant de leur vie sans être victime de Campylobacter jejuni. Par contre, d’autres pourraient manger de la volaille sous-cuite seulement une fois et être la malheureuse victime du syndrome de Guillain-Barré. Comment expliquer ce phénomène? Selon Linda Mansfield, professeure à la Michigan State University’s College of Veterinary Medicine, il s’agirait d’une question de génétique! Certains individus seraient plus vulnérables à la bactérie Campylobacter jejuni.

Grâce aux différentes recherches menées sur la question dans la dernière décennie, les scientifiques devraient bientôt être en mesure de créer le portrait génétique des personnes dites à risque. D’ici là, souvenez-vous qu’il est important de bien faire cuire son poulet. Que ce soit le spectre de Campylobacter jejuni ou celui de la salmonelle, un danger guette toujours les consommateurs de volaille sous-cuites. 

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