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Depuis le début du mois de mars, une diminution spectaculaire des cas d’influenza de type A est observée un peu partout au Canada. Après avoir enregistré près de 2500 tests de détection positifs dans la semaine du 26 février au 4 mars, le gouvernement canadien a détecté moins de 500 cas cette semaine. Cela étant dit, si le public et les autorités peuvent se réjouir de cette chute considérablement importante, reste que le spectre d’un autre virus plane toujours au-dessus de la population canadienne. Il s’agit de celui de l’influenza de type B.

Contrairement à l’influenza de type A et à sa souche la plus commune, le H3N2, l’influenza de type B enregistre une augmentation constante depuis février. Ce virus, qui n’avait été détecté qu’une centaine de fois dans la semaine du 19 au 25 février, a été décelé près de 500 fois cette semaine.

Si la tendance se maintient, la semaine prochaine, et ce pour la première fois cette année, le nombre de cas d’influenza de type B devrait dépasser le nombre de cas d’influenza de type A.

Si la situation reste préoccupante, Santé Canada est tout de même optimiste. Selon l’organisme, la montée du nombre de cas liés à l’influenza B est un phénomène normal. Santé Canada souligne aussi que malgré sa progression, l’influenza B augmente lentement et est « faible » comparativement à la même période au cours des deux saisons précédentes.

Cela étant dit, l’influenza B risque tout de même de prolonger la saison de la grippe, surtout chez les personnes âgées. Autant dans les détections en laboratoire que dans les hospitalisations et les décès, notez que la majorité des cas répertoriés ont été signalés chez des personnes âgées de 65 ans ou plus. 

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