Advertisements

La hausse des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) en Montérégie se poursuit. Depuis 2011, le taux a augmenté d’environ 35%. En 2015, on compte 4285 cas déclarés d’ITSS dans la région.

Bien que la hausse de l’incidence de l’infection à Chlamydia entre 2011 et 2015 s’est produite au Québec comme en Montérégie, elle s’avère plus importante en Montérégie, selon un rapport dressant le portrait des maladies à déclaration obligatoire.

De même, bien que le taux d’incidence de la gonorrhée en Montérégie soit plus faible que le taux provincial de 48 cas pour 100 000, il a doublé entre 2011 et 2015, passant de 17 cas pour 100 000 à 32 cas pour 100 000.

Le rapport fait aussi ressortir une situation préoccupante, soit la résistance aux antibiotiques pour traiter la gonorrhée. Au Québec, 12% des cas résistent à l’azithromycine et il y a eu deux premiers cas de résistance à la céfixime. En Montérégie, 10 % des cas étaient résistants à l’azithromycine, toutefois aucun cas d’échec au traitement n’a été noté en 2015.

À lire également: : Les cas d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) explosent au Québec!

Ce portrait met en lumière l’émergence de la résistance aux antibiotiques contre la gonorrhée et les risques que représentent encore aujourd’hui les ITSS. 

Advertisements