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Chaque année, plus de 21 000 Canadiens meurent du cancer du poumon. Sans se tromper, on peut affirmer qu’il s’agit d’une des maladies les plus dévastatrices en Amérique du Nord ; moins de 18% des patients sont toujours en vie 5 ans après qu’on leur a diagnostiqué le cancer du poumon. Certes, à l’annonce du diagnostic, la dégradation de l’état de santé du patient peut être foudroyante et occasionner rapidement la mort.

Il y a maintenant une lueur d’espoir pour vaincre cette terrible maladie. Des chercheurs de l’université de l’Ohio ont démontré que la consommation d’ibuprofène (Advil) permettrait de réduire les risques de cancer du poumon chez les fumeurs et anciens fumeurs.

En analysant les dossiers médicaux de plus de 10 000 personnes aux États-Unis, les chercheurs se sont aperçus que les fumeurs et anciens fumeurs qui consommaient régulièrement de l’Ibuprofène étaient moins susceptibles de mourir d’un cancer de poumon que ceux qui n’en consommaient pas dans une proportion de 48%.

Néanmoins, une consommation régulière de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène n’est pas sans risque. Différentes études ont déjà démontré qu’une consommation importante d’ibuprofène augmente la possibilité de faire un infarctus ou un accident vasculaire cérébral (AVC). Il y a aura donc d’autres recherches qui devront être effectuées pour valider ces premiers résultats prometteurs.

Néanmoins, c’est une bonne nouvelle. Rappelons que le cancer du poumon est un des cancers les plus dévastateurs à travers le monde!

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