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Le nombre de cas d’hépatite C rapportés aux autorités de santé a presque triplé entre 2010 et 2015 aux États-Unis. Cette épidémie serait causée par l’accroissement de l’usage des drogues par injection dû au fléau des opiacés.

En 2010, 850 cas ont été signalés alors qu’en 2015 ce fut 2436 cas. Cependant, les autorités suspectent que ce nombre est bien plus haut, puisque l’hépatite C comporte peu de symptômes et que la plupart des personnes infectées ne se font pas diagnostiquer.

Les jeunes adultes de 20 à 29 ans qui s’injectent de la drogue sont les plus touchés par cette hausse de cas d’hépatite C. Cela dit, la majorité des cas concernent les baby-boomers nés entre 1945 et 1965.

L’hépatite C est un virus qui s’attaque au foie. Elle peut demeurer des dizaines d’années dans l’organisme sans aucun symptôme apparent. Pendant ce temps, la personne infectée peut transmettre le virus à d’autres sans le savoir.

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Le virus se transmet par le contact direct du sang d’une personne infectée avec le sang d’une autre personne. Cela peut se produire par exemple par le partage de seringue, une relation sexuelle non protégée ou encore un tatouage réalisé avec des instruments non stériles.

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