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Selon des données fournies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une épidémie de gonorrhée est à un stade critique au niveau mondial. En raison de sa résistance aux antibiotiques, il est devenu plus difficile, voire parfois impossible, de traiter cette infection sexuellement transmissible.

«La bactérie responsable de la gonorrhée est particulièrement intelligente. En effet, à chaque fois que nous utilisons une nouvelle classe d’antibiotiques pour traiter l’infection, la bactérie évolue pour y résister» déclare le Dr Teodora Wi, médecin, département Santé reproductive à l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Au Québec, entre 2010 et 2015, les cas déclarés de gonorrhée ont bondi de 90 % selon un rapport du ministère de la Santé et des Services sociaux. Alors que certains pourraient banaliser les risques de cette infection traitable aux antibiotiques, la situation se révèle inquiétante puisque de nombreux cas de résistance aux antibiotiques ont été relevés dans la province.

Selon l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ), cela cause plusieurs soucis. Il faut notamment surveiller les cas de résistances et les échecs au traitement possibles.

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Selon les estimations de l’OMS, chaque année, 78 millions de personnes sont infectées par la gonorrhée. La gonorrhée peut provoquer une infection des organes génitaux, du rectum et de la gorge.

Les complications résultant de la maladie touchent de façon disproportionnée les femmes qui encourent notamment un risque de maladie inflammatoire pelvienne, de grossesse extra-utérine et de stérilité ainsi qu’un risque accru d’infection par le VIH.

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