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L’utilisation des antidépresseurs augmente, mais pas nécessairement en raison de la croissance du nombre de personnes déprimées!

C’est ce que nous apprend une recherche effectuée par des chercheurs de l’Université McGill, dont les résultats ont été publiés en mai 2016 dans le Journal of the American Medical Association.  Ces derniers se sont penchés sur 101 759 ordonnances d’antidépresseurs rédigées par 158 médecins pour 19 734 patients, entre 2006 et 2015. 

Les résultats de l’étude menée dans deux régions du Québec nous apprennent que l’indication «dépression» figurait sur seulement 55 % des ordonnances d’antidépresseurs…

Mais pourquoi alors prescrire des antidépresseurs aux personnes qui ne sont pas dépressives? 

Les raisons sont multiples : traiter des troubles anxieux, l’insomnie, la douleur, des troubles paniques, des migraines, des symptômes vasomoteurs associés à la ménopause, des troubles de déficit de l’attention/hyperactivité et des troubles digestifs.

À l’ère du patient informé et de la prise de décision partagée, une question légitime à poser à votre médecin : suis-je déprimé docteur?

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