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En 1946, un scientifique britannique du nom de James Douglas s’est lancé dans un ambitieux projet de recherche : étudier tous les bébés nés en Angleterre entre le 3 et le 9 mars. C’était le début d’une grande aventure puisque, deux fois tous les dix ans, Douglas et ses collègues ont décidé de mener de nouvelles enquêtes auprès de la même cohorte. Cette étude sans précédent a permis aux scientifiques et aux médecins du monde entier d’en apprendre un peu plus sur la race humaine. Après 70 ans d’enquête, voici les trois découvertes les plus marquantes de Douglas et des chercheurs qui lui ont succédé.

La pauvreté est mauvaise pour la santé

En 1946, les enfants démunis avaient nettement plus de chances de mourir à l’enfance que les enfants mieux nantis. Les bambins plus pauvres étaient également, en moyenne, plus petits et moins bien développés que leurs homologues fortunés. Mais ce n’est pas tout! Une fois adultes, les enfants démunis étaient plus à risque de haute pression, d’obésité et de troubles de santé mentale, ce indifféremment de leur nouveau statut social. Cette corrélation prouve que nos conditions de vie à l’enfance ont un impact concret sur notre qualité de vie future.

Des tests simples peuvent prédire votre mort prochaine

À l’âge de 53 ans, les membres de la « cohorte 1946 » ont dû réaliser, dans le cadre d’une des études quinquennales, trois tests simples : les sujets devaient serrer un objet avec le plus de force possible, se lever d’une chaise rapidement, puis se tenir sur une jambe avec un seul œil ouvert. Douze ans plus tard, les chercheurs ont remarqué que la majorité des sujets qui étaient morts avaient eu de la difficulté à passer ces tests.

La ménopause retardée chez les femmes plus intelligentes

Les femmes de la « cohorte 1946 » ont permis d’établir une corrélation très surprenante entre la ménopause et l’intelligence. Selon les données recueillies, les femmes qui, durant leur enfance, avaient eu de meilleurs résultats aux tests d’intelligence atteignaient la ménopause plus tard. Pourquoi? L’hypothèse prédominante dans le milieu médical veut qu’un cerveau plus développé puisse produire des hormones reproductrices plus longtemps.

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