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Une étude, récemment produite par des spécialistes de l’Université Michigan State, suggère que les âmes charitables qui se portent trop souvent volontaire pour aider un ou des collègues de travail auraient nettement plus de chance de souffrir d’épuisement mental et émotif. Cela serait d’autant plus vrai pour les personnes qui, en général, possèdent une conscience sociale aiguisée et un souci du bien d’autrui.

Ainsi, les bons samaritains seraient particulièrement à risque du fait qu’il est très « taxant » sur le corps (et stressant de manière générale) de s’engager à résoudre les problèmes des autres, en plus d’accomplir ses propres tâches quotidiennes. C’est l’une des premières fois que des chercheurs s’intéressent à ce phénomène.

Publiées au mois de mai dernier dans le Journal of Applied Psychology, ces conclusions laissent entendre qu’il vaudrait mieux y réfléchir à deux fois avant d’accepter d’aider un collègue de travail. Les auteurs de l’étude mentionnent que les personnes qui demandent fréquemment de l’aide doivent être sensibilisées à la surcharge de travail qu’ils imposent ainsi à l’autre.

Si les chercheurs ne souhaitent pas décourager les travailleurs dans leur recherche d’aide sur le plan professionnel, ils estiment qu’ils devraient préalablement réfléchir par rapport au degré de complexité du problème auquel ils sont confrontés avant d’en parler à un collègue. Ceci étant dit, la recherche fait également état d’une découverte surprenante : remercier avec sincérité une personne pour son aide peut, dans certaines circonstances, contribuer à atténuer les effets néfastes d’une surcharge de travail. Comme quoi il faut toujours dire merci!

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