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Malgré des décennies de prévention, plusieurs parents continuent de mettre leurs enfants au lit dans des positions jugées « à risque » pour le syndrome de la mort subite du nourrisson, rapporte une récente étude produite par le Penn State College of Medicine.

Officiellement, on dénombre annuellement 3 500 décès, sans causes apparentes, de nourrissons aux États-Unis. Si l’on appose généralement l’étiquette du syndrome de la mort subite pour expliquer ces mystérieux cas, reste que le phénomène est encore loin d’être entièrement compris par la science aujourd’hui. Un fait demeure toutefois : l’environnement dans lequel un bébé dort est la clé pour éviter ce genre de catastrophe. Quelques règles sont donc à retenir, à débuter par la position du bébé pour le sommeil. Normalement, un nourrisson doit être placé sur le dos, et les accessoires à l’intérieur de sa bassinette doivent être retirés.

Cela étant dit, même si ce message est véhiculé depuis les années 90, les responsables de la santé publique se rendent compte qu’il ne semble pas être d’emblée adopté. Une large part de scepticisme et d’ignorance subsiste à propos de ces mesures. Selon le chercheur qui a mené l’étude, le docteur Ian Paul, entre 14 % et 33 % des parents allongeraient leur bébé dans des positions à risque, le plus souvent dans l’espoir qu’il dorme plus longtemps, ou tout simplement parce qu’il semble bien ainsi.

Cette recherche, dont les résultats proviennent d’une surveillance par caméra vidéo de 160 familles avec un enfant âgé entre un et six mois, sonne également l’alarme à propos de plusieurs produits et accessoires pour les bassinettes de bébé qui devraient être retirés du marché. De plus, Paul argue que davantage d’interventions, lors des visites de routine suivant un accouchement par un professionnel de la santé, devraient porter sur la position dans laquelle le nourrisson est placé pour dormir afin de réduire le nombre de décès.

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