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Les déodorants sont devenus des « musts » en matière de soin corporels en Occident, autant chez les hommes que chez les femmes. Pas de doute, ces produits pratiques sont désormais bien incrustés dans nos routines. Chaque matin, nous en appliquons mécaniquement une généreuse couche pour « sentir bon » et pour rester « au sec ». Attention toutefois! Il est très important de judicieusement choisir son déodorant, clament les scientifiques! Selon une nouvelle étude suisse, un composant chimique présent dans certains déodorants serait directement lié au développement du cancer du sein.

Les substances en cause seraient les sels d’aluminium. Dans un article publié dans l’International Journal of Cancer, le professeur André-Pascal Sappino et le docteur Stefano Mandriota demandent à la population de faire preuve d’extrême vigilance face aux produits qui en contiennent. Selon les résultats d’une étude menée auprès de souris, même en faible concentration, les sels d’aluminium seraient extrêmement dangereux.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont prélevé des cellules mammaires sur des rongeurs, les ont exposés à des sels d’aluminium (à des taux 1000 à 100 000 fois inférieurs à ceux présents dans un déodorant), puis les ont réimplantés dans les souris. Résultat : tous les cobayes auraient développé des tumeurs, dont certaines très agressives qui auraient mené à la formation de métastases.

Comme si la corrélation entre les sels d’aluminium et la maladie n’était pas déjà assez criante, le professeur Sappino a également affirmé au Parisien que 80% des cancers du sein sont situés dans le cadran supérieur externe, soit près de … l’aisselle! Coïncidence? Sappino n’y croit pas! 

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