Advertisements

Des chercheurs de l’Université de Lancaster (ANG), de l’Université d’Aston (ANG), et de l’Université Complutense (ESP) semblent tout près de réussir l’impensable : développer un vaccin universel contre la grippe. À l’heure actuelle, les scientifiques auraient réussi à mettre au point deux vaccins à l’efficacité presque parfaite, si l’on se fie aux tests en laboratoire.

Selon un article paru dans la revue Bioinformatics, le premier vaccin offrirait une protection contre 88% des souches de la grippe dans le monde, alors que le deuxième offrirait une protection contre 95% des souches de grippe présentes en Amérique du Nord. Le plus fantastique, c’est qu’une seule injection serait nécessaire pour offrir une protection à moyen terme contre n’importe quel virus de la grippe qui présente l’une de ces molécules.

Cela étant dit, le développement d’un vaccin pouvant protéger l’homme contre 100% des souches de grippe est un objectif très ambitieux, notamment puisque chaque année, ces souches subissent des modifications. Qu’à cela ne tienne, les chercheurs n’entendent pas s’arrêter pour si peu. Ces derniers sont décidés à prévenir les 500 000 morts annuellement liées à l’émergence du virus de la grippe.

Mieux que la méthode actuelle

« Chaque année, nous choisissons une souche récente de la grippe en espérant que cela permette de protéger contre les souches de l’an prochain. Nous savons que cette méthode est sûre et qu’elle fonctionne raisonnablement bien, la plupart du temps », assure le Dr Derek Gatherer de l’Université de Lancaster.

Or, parfois, elle ne fonctionne pas. Gatherer réfère à  l’échec du vaccin H3N2 en hiver 2014-2015. Selon lui, quand c’est le cas, « c’est extrêmement coûteux avec un grand besoin de main-d’œuvre. En outre, ces vaccins annuels ne donnent aucune protection contre une pandémie de grippe potentielle ». Cette constatation rend d’autant plus importante la mise au point d’un vaccin universel. 

Advertisements