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Jurer est une manie souvent associée à une pauvreté de langage ou à un manque de décence. Toutefois, une récente étude vient de prouver que cette habitude ne mérite peut-être pas sa réputation après tout.

Lors d’une expérience, une équipe de chercheurs a proposé à un groupe d’étudiants d’énumérer, en 60 secondes, le plus grand nombre possible de mots grossiers. Par la suite, le même exercice fut répété avec d’autres catégories de mots, notamment les noms d’animaux. Après compilation des résultats, les chercheurs ont découvert que ceux capables d’énumérer plus de mots grossiers ont également été en mesure d’énumérer le plus de mots dans les autres tests d’association.

Cette conclusion permet de définir un lien entre la connaissance de nombreux jurons et un vocabulaire global plus large. Autrement dit, l’hypothèse concernant la pauvreté du vocabulaire de ceux qui jurent n’a pas été confirmée.

Les chercheurs concluent plutôt que de vastes connaissances d’expressions « taboues » attestent d’un langage plus développé. Par ailleurs, la grande variété de vulgarités énumérées a permis aux chercheurs de déterminer que les locuteurs utilisant des mots tabous comprennent toute leur signification et leurs nuances.

Bref, dire de gros mots est un signe d’intelligence verbale, plutôt qu’un signe de déficience linguistique.

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