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Depuis quelques années, les scientifiques tentent de mettre au point de la viande in vitro, c’est-à-dire de la viande produite en laboratoire grâce à quelques cellules animales dupliquées. Bien évidemment, certains voient en cette initiative un moyen exceptionnel de mettre un terme à la faim dans le monde et à l’exploitation des animaux. D’autres toutefois, comme le réputé chef et auteur Anthony Bourdain, ne se réjouissent pas du tout de cette nouvelle. Voici les problèmes soulevés par ces sceptiques.

La « faim » du plaisir

Bourdain craint surtout que les viandes synthétiques deviennent avant tout utilitaires, c’est-à-dire qu’elles remplissent des besoins nutritionnels en imitant la structure moléculaire de la chair … mais sans en avoir le goût ou la texture! Si c’est le cas, Bourdain croit qu’il pourrait s’agir du début de la fin pour la gastronomie telle qu’on la connaît.  Si les aliments synthétiques purement utilitaires deviennent prévalents dans notre société, il craint que tout le plaisir derrière l’art culinaire s’effrite peu à peu.

Une autre solution

Selon lui, la solution à la faim dans le monde est ailleurs. Avant de commencer à faire de la viande en laboratoire, Bourdain est d’avis qu’il faudrait d’abord éviter le gaspillage. Certes, selon lui, plusieurs « morceaux » des animaux d’élevage ne sont pas mangés, ce même s’ils sont tout à fait comestibles. C’est notamment le cas du cerveau, des tripes et de la langue. Selon lui, ces viandes peuvent faire des plats merveilleux, et devraient être consommées par plus de personnes.

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