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L’impensable s’est produit dans la paisible ville de Québec. Un attentat terroriste dans une mosquée de l’arrondissement Ste-Foy a fait jusqu’à maintenant 6 morts et 5 blessés graves.

Beaucoup de personnes qui ont vécu de près cet événement traumatisant vivent ensuite un état de stress adapté, soit une mobilisation de leurs ressources physiques et psychiques pour faire face au danger. Pour d’autres, ce stress peut être plus intense, pouvant plonger les personnes dans divers états comme une crise d’angoisse, de l’anxiété, d’agitation et de désorganisation.

Accepter le stress et la peur

Selon les psychologues et les experts en stress post-traumatique, il est normal que les personnes touchées vivent dans un état de stress pendant quelques semaines. Une des premières choses à faire pour ces personnes est d’accepter la peur qui les envahit.

Verbaliser

Selon l’expert en résilience Boris Cyrulnik la verbalisation est importante. Il faut surtout laisser les personnes aller à leur rythme pour exprimer leurs émotions et leur état d’esprit. Pour dépasser l’état d’angoisse, il est nécessaire de verbaliser les sentiments.

Rester positif

Selon la psychologue Pascale Brillon, il faut aller au-delà des images négatives et s’entourer de choses positives. Une des choses à faire est probablement de se déconnecter de la télévision et de l’internet pour  comprendre que tout n’est pas aussi négatif. Même en ces moments plus difficiles, il est important de faire des choses inspirantes qui nous rappellent qu’il est possible d’améliorer le monde qui nous entoure.

Comment aborder le sujet avec les enfants 

Pour les enfants, le sujet peut être traumatisant et il peut contribuer à exacerber les peurs. L’éducatrice spécialisée et coach familial Nancy Doyon propose 5 conseils pour aider à discuter de ce sujet avec les enfants :

Protéger les jeunes enfants contre les images des médias
Ouvrir la discussion
Écouter
Rassurer
Consulter au besoin

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