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La revue scientifique française Prescrire vient tout juste de publier une liste de près d’une centaine de médicaments qui sont identifiés comme étant plus dangereux qu’utiles pour la santé. Cette revue vise à recenser « des cas flagrants de médicaments plus dangereux qu’utiles, à écarter des soins. L’objectif est d’aider à choisir des soins de qualité, pour d’abord ne pas nuire aux patients et pour éviter des dégâts. »

Des médicaments pour la lutte contre le cancer, le diabète ou encore les allergies sont à éviter en raison des risques importants qu’ils font courir à leurs patients.

La revue est sévère concernant certains produits dans le domaine de la pneumologie, dont certains dans le traitement du rhume. « Les décongestionnants par voies orale et nasale (l’éphédrine, la naphazoline, l’oxymétazoline, la phé- nyléphrine, la pseudoéphédrine et le tuaminoheptane) sont des sympathomimétiques vasoconstricteurs. Ils exposent à des troubles cardiovasculaires graves voire mortels (dont des poussées hypertensives, des accidents vasculaires cérébraux, des troubles du rythme cardiaque) et à des colites isché­miques, effets indésirables disproportionnés pour des médicaments destinés à soulager des troubles bénins et d’évolution rapidement favorable tels que le rhume. »

Des médicaments pour contrer les maux de gorge ou la toux ne sont parfois pas plus efficaces que des placebos et peuvent entraîner des problèmes cutanés et des réactions allergiques graves, voire mortels.

Aussi, des médicaments comme le Zyban ne sont pas plus efficaces que la nicotine pour le sevrage du tabac et exposent à plus d’effets indésirables.

Pour consulter la liste complète :
Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2017

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