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Les éléphants sont de 70 à 100 fois plus gros que les êtres humains. C’est donc dire qu’ils ont nettement plus de cellules et, par conséquent, nettement plus de cellules pouvant subir de dangereuses mutations. Pourtant, le taux de cancer chez les éléphants est presque nul! Comment expliquer cet étrange phénomène?

Les chercheurs de la Huntsman Cancer Institute affiliés à la University of Utah ainsi qu’à l’Arizona State University ont peut-être la réponse! Ces scientifiques ont étudié pendant près de dix ans les éléphants de quelques zoos et de quelques cirques américains, dans l’espoir de mieux comprendre leurs mécanismes de protection contre le cancer. Leur conclusion est la suivante : la résistance des éléphants serait une question de génétique.

Selon les chercheurs, la majorité des êtres humains n’ont que deux copies d’un gène permettant la production de la p53, une protéine surnommée « la gardienne du génome ». De leur côté, les individus provenant de lignées qui sont victimes du cancer de génération en génération (bref ceux qui ont de grandes prédispositions génétiques) ont (dans 99,9% des cas) une seule copie de ce gène pouvant réparer les dommages causés par une cellule cancéreuse, ou tuer les cellules cancéreuses.

Cela étant dit, les résultats de la recherche de la Huntsman Cancer Institute démontrent que les éléphants n’ont pas un, pas deux, mais bien 40 copies des gènes permettant la production de p53. Dès qu’une menace se fait sentir, le corps de l’éléphant réussirait ainsi à se départir des cellules cancéreuses en les éliminant rapidement sans tenter de les guérir. Cette mesure drastique permettrait d’assurer la santé de ses bêtes. 

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