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Depuis plus d’une dizaine d’années, un débat touchant directement les amateurs de jeux vidéo monopolise ponctuellement l’attention médiatique. Ce débat concerne évidemment le lien entre la violence et la pratique de cette activité branchée. Chaque fois que le contexte s’y porte, plusieurs citoyens concernés ne peuvent s’empêcher de mettre de l’avant la même vieille question : les jeux vidéo rendent-ils apathique?

Cette semaine, grâce à une équipe de recherche allemande, ce débat galvanisé semble enfin tirer à sa fin. Dans un article publié dans le journal scientifique Frontiers in Psychology, des scientifiques de la Hannover Medical School disent enfin avoir trouvé une réponse univoque à cette éternelle question. Leur verdict : les jeux vidéo ne modifient pas les réponses neurales de leurs utilisateurs!

En d’autres termes, lorsque des joueurs réguliers de jeux vidéo violents (deux heures par jour minimum) et des non-joueurs sont confrontés aux mêmes images choquantes et émotionnellement provocantes, la réponse de leur cerveau est exactement similaire. Il s’agit du moins de la conclusion tirée à partir des centaines d’imageries par résonnance magnétique compilées durant l’étude. Ainsi, c’est donc dire que les joueurs de jeux vidéo n’ont pas moins d’empathie face à la violence. Ces individus ne développeraient pas non plus de traits psychopathiques en jouant à des jeux comme Call of Duty ou Counterstrike.

La conclusion de l’étude est la suivante : il est probable que les jeux aient des effets à très court terme sur l’homme, mais ils ne modifient absolument pas son comportement sur une longue période de temps. En terminant, notez que cette étude de la Hannover Medical School est une des premières mesurant les effets à très long terme des jeux vidéo violents. Cela en fait l’une des plus valides menée à ce jour. 

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