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Un voyage, une rupture, des croyances, la maladie, la fatigue, le célibat : plusieurs facteurs peuvent vous empêcher d’avoir une vie sexuelle remplie. Qu’importe la raison, sachez qu’une phase d’abstinence (volontaire ou non) d’une durée moyenne ne fera jamais de mal à personne! Cela étant dit, quand les semaines sans sexe se transforment en mois, et que les mois se transforment en années, il s’agit d’une autre paire de manches. À long terme, l’abstinence peut avoir des effets concrets sur la santé humaine. En voici 4 exemples!

 

Le stress

Les individus qui n’ont pas de relations sexuelles durant une longue période de temps seraient généralement plus stressés que les autres. Effectivement, selon une étude publiée en 2005 dans la revue Biological Psychology, le coït permet généralement de réguler la pression sanguine et la production de cortisol (l’hormone du stress). Conséquemment, les niveaux de stress d’un individu sexuellement actif seraient plus bas que ceux d’un individu abstinent.

 

L’estime de soi

Le simple fait de ne pas avoir de rapprochement pendant un bout de temps peut avoir un effet sur l’humeur et sur l’estime. Par exemple, un homme n’ayant pas eu de rapports sexuels depuis plusieurs mois se sentirait généralement moins désiré, moins intéressant et moins beau que ses pairs.  

 

L’affaiblissement du système immunitaire

Selon une étude publiée en 2004 dans la revue Psychological Reports, la fréquence de nos rapports sexuels peut altérer la qualité de notre système immunitaire. Effectivement, les gens faisant fréquemment l’amour produiraient davantage d’immunoglobulines A, des anticorps composant la première ligne de défense du corps contre les maladies. C’est donc dire que le système immunitaire des individus abstinents serait moins bien outillé à détecter et à combattre des virus ou des bactéries.    

 

Une baisse des capacités intellectuelles

Selon des études récentes (2013), le sexe pourrait fortement stimuler la neurogenèse, c’est-à-dire l’ensemble du processus de création d’un neurone fonctionnel dans le cerveau. L’activité sexuelle en général permettrait également d’améliorer les fonctions cognitives. À long terme, c’est donc dire que les gens qui n’ont pas de sexe seraient plus prédisposés à perdre la mémoire et à souffrir de démence. 

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