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Tout le monde le sait : la fonte des glaces et le dégel des pergélisols situés à l’intérieur des cercles polaires provoqueront leur lot de problèmes au courant des prochaines années. Du nombre, on compte notamment l’augmentation des niveaux d’eau un peu partout sur le globe, ainsi que la libération rapide de gaz emprisonné dans le sol. À cette liste, on peut désormais ajouter la propagation de virus.

Cette situation s’apparente à un scénario de film d’horreur. Et pourtant, la problématique est bien réelle. Depuis 2005, plus d’une douzaine de recherches menées en Sibérie ont prouvé que plusieurs dangereux virus, emprisonnés depuis des millénaires dans la glace, sont récemment revenus à la vie.

En 2015 par exemple, des chercheurs ont observé pour la première fois un virus extrêmement dangereux : le Mollivirus sibericum. Ce dernier, qui était emprisonné dans la glace depuis plusieurs millénaires, a tué sans problème des amoebas en laboratoire.

Une dizaine d’années auparavant, d’autres chercheurs qui travaillaient en Russie ont fait la découverte d’un virus à 1200 gènes (à titre comparatif, sachez que le VIH n’en a que 9). Surnommé mimivirus, c’est la toute première fois qu’il était observé en nature.

Et ce n’est pas tout! Il y a deux ans, la US National Academy of Sciences a assuré qu’un virus encore inconnu par l’homme pourrait être décongelé et infecter les populations civiles. Heureusement, jusqu’à présent, aucun pathogène pouvant affecter l’homme n’a été trouvé dans le pergélisol. 

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