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Des chercheurs de l’Université McGill sonnent l’alarme. Nous sommes désormais à un tournant historique où différents facteurs de risque sont susceptibles d’influer sur la science et la gestion des espèces envahissantes au cours des 20 prochaines années.

Leur étude parue dans la revue Trends in Ecology and Evolution, soutient que le développement de l’Arctique, l’utilisation d’outils de modification du génome et les nouvelles pratiques agricoles accroîtront les risques d’invasion par différentes espèces envahissantes (notamment le crabe vert) à l’échelle mondiale. On estime que « la prolifération des agents pathogènes fait planer une menace grandissante sur la biodiversité, l’agriculture, la foresterie et la pêche ».

Par exemple, l’Arctique est une des régions les plus isolées de la planète et elle a jusqu’à maintenant à échapper aux vagues d’invasion massives et dévastatrices par des espèces exotiques qui ont frappé diverses régions de la planète. Ainsi, la fonte des glaces de l’arctique ouvre la voie à l’introduction de multiples activités humaine comme le transport, l’exploitation minière et pétrolière, qui conséquemment favoriseront l’introduction d’espèces exotiques. 

Parmi les divers facteurs qui contribueront à une invasion globale d’espèces invasives et envahissantes, les chercheurs insistent notamment sur les innovations réalisées dans le domaine des outils de modification du génome, l’évolution des pratiques agricoles et l’attitude de déni à l’égard des espèces envahissantes.

La prolifération des bactéries des virus et des champignons s’accélère au niveau mondial. Les répercussions sur l’environnement et la santé humaine pourraient être catastrophiques.  Le professeur Tim Blackburn  insiste sur le fait que « tous ceux qui sèment le doute sur les répercussions négatives des espèces envahissantes pourraient retarder la mise en place de stratégies d’atténuation du risque à tel point qu’il sera peut-être trop tard lorsqu’on passera enfin à l’action. » 

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