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La vente d’aliments irradiés au Canada suscite beaucoup de discussions. L’utilisation du rayonnement ionisant pour le traitement du bœuf haché cru frais et congelé depuis le mois de février 2017 a ranimé le débat.

Récemment, Bruce Cran, un membre de l’Association des consommateurs du Canada s’est exprimé publiquement sur le sujet. Il juge que le gouvernement fédéral n’informe pas suffisamment le public sur les bienfaits de l’irradiation, rapporte CTV.

Cran croit que les Canadiens se méfient de l’irradiation des aliments injustement. Il affirme que cette méthode permettrait pourtant de réduire le nombre d’épidémies mortelles. Le poulet entraînant davantage de maladies et d’intoxications alimentaires que le bœuf au Canada, son irradiation s’avère encore plus importante que celle du bœuf haché.

Le gouvernement a déjà examiné la question de l’irradiation de la volaille au début des années 2000, mais n’a pas modifié ses règlements en raison de la pression exercée par certaines parties prenantes.

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L’opinion des consommateurs joue un grand rôle pour l’industrie. En effet, les producteurs de poulet et de dinde sont réticents à se lancer dans l’irradiation, puisque la réaction du public les inquiète, explique à CTV Robin Horel, président du Conseil canadien des transformateurs d’œufs et de volaille. 

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