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À peine remis de la crise provoquée par la cyberattaque « WannaCry », voilà que le monde occidental pourrait être touché par un autre acte de piratage d’une grande ampleur. Une nouvelle faille, surnommée « ExplodingCan », serait sur le point être exploitée par des pirates.  Selon plusieurs experts, notamment ceux de la firme de sécurité Secarma, cet acte de cybercriminalité pourrait faire près de 400 000 victimes en l’espace de quelques jours.

Le principe de « ExplodingCan » est le même que celui de « WannaCry ». Une faille de sécurité dans un système d’exploitation, Windows Server 2003 dans ce cas précis, permet à des pirates de contrôler sans effort plusieurs milliers d’ordinateurs. Dès lors, les malfaiteurs procèdent à l’installation à distance, sur chaque appareil, d’un logiciel de rançon, c’est-à-dire un logiciel malveillant qui prend en otage les données personnelles de chaque utilisateur touché par l’attaque.

Selon Secarma, tous les ordinateurs connectés à Internet et utilisant Windows Server 2003 seraient totalement vulnérables à « ExplodingCan ». Aucune protection n’est possible, notamment puisque Windows a abandonné l’assistance et les mises à jour pour ce système d’exploitation depuis 2015.

En terminant, notez que si votre ordinateur est infecté par « ExplodingCan », les experts recommandent de ne pas payer de rançons pour récupérer vos données. En plus d’encourager les responsables de ces attaques, vous n’avez absolument aucune garantie que vous pourrez récupérer vos données.

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