C’est bien connu, le travail d’agriculteur est très exigeant. Un stress quotidien, de longue journée de travail et presque pas de vacances dans une année. La conciliation travail est difficile et au bout du compte, les exigences du métier peuvent avoir des répercussions importantes sur les agriculteurs et leur entourage.
Le problème est à ce point important que l’Union des producteurs agricole (UPA) reconnaît que la détresse psychologique est très présente chez les agriculteurs et que malheureusement, ils qui sont surreprésentés en matière de comportements suicidaires.
Selon l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS), le taux de suicide chez les agriculteurs a déjà été du double de ceux des autres hommes de même âge.
Pour pallier à ce problème l’UPA a mis en place un réseau de « sentinelles » dont le but est de détecter les signes de détresse psychologiques chez les agriculteurs. Des vétérinaires, des comptables, des camionneurs et autres professionnels du milieu agroalimentaire ont reçu une formation en ce sens. On espère ainsi aider et prévenir avant que la situation psychologique de certains se dégrade.