La chercheuse montréalaise Michelle Lonergan met présentement au point une étude qui teste l’efficacité d’un traitement pour contribuer à guérir d’une trahison amoureuse. La thérapie comprend la prise d’un médicament habituellement destiné aux gens souffrant de stress post-traumatique appelé propranolol. Ce médicament vise principalement à réduire l’hypertension.
Une quarantaine de sujets affichant des symptômes de détresse après une vive déception amoureuse recevront cette thérapie particulière. Cette dernière comprend une rencontre hebdomadaire pendant six semaines. Une heure avant la rencontre, le participant prend une dose de propranolol. Par la suite, il notera par écrit l’événement traumatisant de sa vie amoureuse afin de le relire chaque semaine.
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Mme Lonergan affirme au Journal de Montréal que dans la majorité des cas, le traitement permet de réduire de 50 à 55 % de la réaction émotionnelle au rappel de l’événement. Elle précise toutefois que le traitement ne s’applique pas à tous et qu’il doit y avoir « un seuil minimal de détresse ». Selon elle, il s’agit de personnes qui se retrouveraient sur des antidépresseurs ou en thérapie pendant des années. «On peut les aider en six semaines », ajoute-t-elle.