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Les anti-inflammatoires non stéroïdiens et particulièrement l’ibuprofène, que l’on retrouve notamment dans les comprimés Advil, ne sont pas aussi sécuritaires qu’on le croyait, a rapporté au Daily Mail Frank Ruschitzka, professeur de cardiologie et chef du département de l’Université Heart Center de Zurich.

Dans son étude portant sur 444 patients souffrant d’arthrite, le chercheur a constaté que ceux recevant de l’ibuprofène avaient une incidence d’hypertension 61 % plus élevée que ceux recevant du célécoxib. Ceci les expose ainsi à un risque plus élevé de maladie cardiaque.

À l’opposé, le célécoxib, généralement vendu sous la marque Celebrex, a diminué légèrement la tension artérielle systolique des participants sur une période de quatre mois.

Le professeur Ruschitzka estime qu’une faible diminution de la pression artérielle pourrait réduire les accidents vasculaires cérébraux et cardiaques de 10 % et 7 % respectivement.

Un porte-parole d’Arthritis Research UK a commenté les résultats de l’étude en conseillant au public d’éviter l’ibuprofène pour soulager la douleur à long terme, à moins d’en avoir discuté au préalable avec un médecin.

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Les patients et les médecins doivent « peser les risques et les avantages des anti-inflammatoires non stéroïdiens », surtout s’ils souffrent d’une condition de santé spécifique, a déclaré au Daily Mail le professeur Jeremy Pearson, directeur médical associé à la British Heart Foundation.

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