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Des propriétaires de succursales Tim Hortons ont poursuivi leur société mère pour 850 M$, en soulevant comme motif du harcèlement et de l’intimidation.

Il s’agit du second recours collectif des propriétaires mécontents à l’égard de la maison mère Restaurant Brands International inc. Effectivement, en juin dernier, les franchisés au Canada ont lancé un premier recours collectif de 500 M$, alléguant la mauvaise gestion d’un fonds de publicité et la hausse des coûts.

Cette fois, les franchisés Tim Hortons qui ont formé un groupe pour répondre à leurs doléances allèguent que la société mère tente d’intimider ses restaurateurs et de forcer les franchisés qui se sont regroupés à quitter leurs restaurants.

L’action en justice intervient après des mois d’accumulation d’animosité entre la direction et les franchisés. Ces derniers ont pris à la tâche les propriétaires brésiliens de la marque vétéran pour avoir prétendument répercuté les coûts supplémentaires sur les propriétaires des succursales.

« Depuis la prise de contrôle de Tim Hortons par la société, la relation entre Tim Hortons et ses franchisés est devenue plus accusatoire qu’amicale », a affirmé la requête déposée devant la Cour supérieure de l’Ontario au nom de deux propriétaires de magasins, l’un en Ontario et l’autre en Alberta, qui sont membres du conseil d’administration de la Great White North Franchisee Association.

Au-delà des questions sur l’utilisation du fonds de publicité, l’association a accusé Restaurant Brands International inc. de décharger les frais sur les franchisés en éliminant les gestionnaires régionaux et en augmentant les prix de gros auxquels les franchisés sont facturés.

Dans le procès intenté dernièrement, les demandeurs ont qualifié ces allégations de fausses et allèguent que la compagnie interfère avec le droit légal des franchisés de former une association. « Les franchisés qui ont cherché ou qui ont adhéré à l’association ont fait l’objet d’intimidation et de harcèlement par les défendeurs, tant en privé qu’en public», ont été « menacés d’opérations adverses par TDL et RBI » et craignent d’être ciblés pour avoir rejoint le groupe, dit le procès.

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