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Vous vous souvenez sûrement de l’atroce crise du verglas qui avait laissé plus de 3 millions de Québécois sans électricité pendant 45 jours, en plein hiver… Selon une étude menée par des scientifiques de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et de l’Université McGill, la crise du verglas qu’a connu le Québec en janvier 1998 a eu plus que des conséquences matérielles… Cette étude, nommée Projet Verglas, a été portée auprès de femmes enceintes à l’époque, ou qui le sont devenues un peu après la crise. Au total, 150 familles ont été étudiées pour observer les effets qu’a eus le stress chez le foetus. Croyez-le ou non, les scientifiques en sont venus à la conclusion que l’exposition prénatale au stress qu’a engendré la crise du verglas chez les mères a marqué le profil épigénétique des enfants. Selon les tests effectués chez les enfants, aujourd’hui adolescents, la période de stress vécue par les femmes enceintes aurait fait diminuer le taux de lymphocytes T présents dans le corps des enfants. Le lymphocyte T est une cellule responsable de l’immunité cellulaire. En d’autres mots, il joue un grand rôle dans le système immunitaire. De tels résultats viennent prouver pour la première fois que l’exposition d’une femme enceinte à un stress objectif peut engendrer des modifications génétiques chez l’enfant. Qu’est-ce que tout cela a comme conséquence? En fait, on ne le sait pas trop encore. Les spécialistes pensent cependant que cette modification des gènes liés à l’immunité pourrait augmenter les risques de ces enfants à développer des maladies comme l’asthme, le diabète ou encore l’obésité. Intrigant, non? Source: tvanouvelles.ca Crédit photo: Vincent Elkaim, La Presse Canadienne

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