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Après un premier test réussi, un deuxième objet à été envoyé par courriel vers la Station Spatiale Internationale  à la demande de son équipage, qui a pu l’imprimer dans le laboratoire de l’espace … et l’utiliser. – «Houston, we need a rachet!.» – «Ok ISS, we’re sending it by e-mail!.» -«Houston, nous avons besoin d’un cliquet !.» – «Ok ISS, nous l’envoyons par courriel !.» C’est ainsi que s’est déroulée une conversation entre le commandant de la station spatiale internationale, Barry Wilmore, et la Terre au début décembre 2014. Certes, cette manivelle n’est pas le premier objet imprimé à bord de la station. Mais jamais un objet ne l’avait été à la demande d’un membre de l’équipage.

Envoyée à bord de la SSI en septembre 2014, l’imprimante 3D spécialement conçue pour fonctionner en absence de pesanteur remplit ainsi la mission pour laquelle elle est destinée : envoyer des outils et des pièces de rechange vers la station sans avoir recours à une mission de transport à plusieurs millions de dollars.

Les objets précédemment imprimés à bord de l’ISS étaient issus de modèles 3D conçus avant même le départ de la machine vers la station. Une vingtaine d’objets ont d’ailleurs été imprimés et seront prochainement renvoyés sur Terre pour analyser l’effet de la faible gravité sur un objet imprimé. Cette fois-ci, la commande passée par le capitaine a été réalisée sur mesure au sol par un ingénieur de la société Made In Space. L’ingénieur a d’abord conçu l’objet sur un logiciel 3D. Il a ensuite réalisé dans les locaux de la société plusieurs impressions tests sur une imprimante identique à celle de l’ISS. Après plusieurs modifications, satisfait de son travail, il a transmis le fichier numérique à la Nasa qui, après un contrôle qualité rigoureux, l’a envoyé vers l’ISS par son canal habituel. Une fois le fichier reçu à bord de la station, le commandant Wilmore a pu finalement lancer l’impression, et 4 heures, plus tard, il tenait entre ses mains la petite pièce.

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