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Un homme peut s’attendre à mourir cinq années plus tôt qu’une femme et cela n’a rien à voir avec un phénomène physiologique. L’une des hypothèses avancées récemment est que les hommes seraient moins enclins à consulter un professionnel de la santé que les femmes et qu’ils se montrent moins honnêtes par rapport à leurs symptômes existants.

Dès la tendre enfance, les garçons se font enseigner à se montrer brave et courageux, à faire fi de la douleur, à agir « comme un homme ». Des chercheurs en sont venus à postuler que les hommes adopteraient ce type de comportement afin de protéger leur masculinité aux yeux de leurs pairs. Ils érigeraient davantage de barrières autour d’eux afin de rendre plus difficile la divulgation de leur condition réelle.

Les hommes agissant ainsi ont tendance à ignorer les signaux d’alarme préventifs et à retarder la consultation pour régler un problème médical, ce qui tend à augmenter les chances qu’il s’aggrave. De plus, une autre étude a fait la démonstration que les hommes plus réticents à consulter un médecin préfèrent, lorsqu’ils se rendent dans une clinique, rencontrer un homme médecin plutôt que son homologue féminin. Ils seraient alors plus disposés à dire la vérité sur leur état de santé qu’à une femme.

Ces conclusions mettent en lumière l’importance de choisir un médecin avec qui l’on se sent confortable pour étaler l’étendue de sa condition. C’est alors qu’une relation de confiance pourra se bâtir autour d’un dialogue honnête et respectueux entre le patient et son médecin.

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