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Une récente étude vient de chambouler les perceptions scientifiques de la mort qui étaient jusqu’ici établies! Effectivement, des chercheurs de l’Université de Washington ont découvert que plusieurs gènes des êtres vivants ressuscitent après la mort. Contrairement à ce que pouvaient croire les scientifiques au préalable, la machinerie cellulaire ne s’arrêterait donc pas brusquement suite au décès d’un être vivant.

Une étude, publiée sur le site Web BioRxyv, a levé le voile sur l’existence de gènes dits « zombies ». Pour en arriver à ces constats, des experts en thanatotranscriptome (expression des gènes après la mort) ont prélevé et analysé les gènes de 548 cadavres de poissons-zèbres, et de 515 cadavres de souris.

Les responsables de l’étude, qui s’attendaient à ce que les gènes s’éteignent dans les minutes suivant la mort des animaux, ont découvert que la plupart des gènes auraient connu un pic d’activité 24 heures après le décès respectif des animaux. Même que certains gènes contenus dans les cadavres des poissons étaient encore actifs quatre jours après que le poisson ait cessé de vivre.

Selon les chercheurs de l’Université de Washington, les gènes, loin de s’éteindre à la mort, répondent au décès comme s’ils répondaient à une infection. En effet, le stress provoqué par la mort pousse les gènes à réguler la chaleur corporelle, à stimuler l’inflammation et à stimuler le système immunitaire.

Un grand pas pour les greffés

Si les résultats de l’étude sont reproduits avec des cadavres humains, il pourrait s’agir d’une grande avancée dans le domaine de la transplantation d’organes et de tissus. En effet, les chercheurs ont découvert que certains gènes « zombies » pourraient favoriser l’apparition de cancer. S’il s’agit du cadet des soucis d’une personne décédée, ce constat peut être considérablement important si les organes d’un défunt sont récupérés en vue d’être transplantés. D’ailleurs, cela pourrait expliquer pourquoi les gens qui reçoivent des transplantations d’une personne décédée depuis peu ont un risque plus élevé de développer le cancer.

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