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Un grand pas a été fait, au Québec, dans la lutte contre le traitement de tumeurs cancéreuses. En effet, des chercheurs de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ont développé un nouveau médicament prometteur qui semble pouvoir guérir les tumeurs cancéreuses au cerveau. Cette substance porte le nom « ANG1005 », et vient tout juste d’obtenir l’autorisation de la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis pour passer à la troisième phase d’étude.

Il s’agit d’un exploit pour l’équipe de recherche, basée à Montréal, dont fait notamment partie le Dr Richard Béliveau. À titre informatif, seulement 10 molécules sur 100 000 étudiées en laboratoire réussissent à en arriver à cette phase. Comment l’ANG1005 a-t-il été en mesure de se tailler une place jusqu’à cette phase? Principalement grâce à son efficacité et à ses effets secondaires peu nombreux.

Selon le Dr Béliveau, l’ANG1005 est en quelque sorte un avion de combat furtif, « capable de passer à travers les lignes ennemies sans se faire détecter pour atteindre la cible à détruire ». Ces lignes ennemies à franchir, ce sont les barrières hématoencéphaliques, c’est-à-dire la barrière physiologique qui isole le cerveau de la circulation sanguine.

 

Des effets probants

Lors des deux phases de développement du médicament, les experts ont observé une nette diminution des symptômes de cancer chez les patients, ainsi qu’une prolongation de l’espérance de vie de ceux-ci. Une inhibition totale des symptômes fut même observée dans quelques cas. Plus encourageant encore, l’ANG1005 et son modus operandi unique pourraient avoir des applications pour d’autres conditions médicales, comme l’Alzheimer, l’épilepsie, le Parkinson et la schizophrénie. Le Dr Béliveau conclut en affirmant que la patience est de mise … mais que la communauté scientifique s’approche de plus en plus d’une cure contre ces maladies!

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