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Les hommes qui ont une importante fréquence d’éjaculation à l’âge adulte sont moins à risque de développer un cancer de la prostate. C’est du moins ce que confirme une nouvelle étude parue dans la revue scientifique European Urology. Seul bémol, les effets positifs d’un nombre élevé d’éjaculations ne semblent pas s’appliquer aux patients aux prises avec une tumeur fulgurante. 

Les hommes âgés de 40 à 49 ans qui éjaculent plus de 21 fois par mois réduisent de 22 % leur risque d’être diagnostiqué d’un cancer de la prostate, en comparaison aux hommes du même groupe d’âge qui rapportent une fréquence de 4 à 7 éjaculations par mois. 

Même pour les hommes plus jeunes, âgés de 20 à 29 ans, l’importance d’une vie sexuelle active et sécuritaire semble porter ses fruits. Les hommes dans la vingtaine qui éjaculent plus de 21 fois par mois ont 19 % moins de risques de développer un cancer de la prostate que ceux qui déclarent éjaculer 4 à 7 fois par mois, affirme l’étude. 

Ce qui rend ces conclusions d’autant plus importantes est la taille de l’échantillon sur lequel s’est basée l’équipe de chercheurs. Les résultats s’appuient sur les réponses à des questionnaires fournis par 31 925 hommes suivis périodiquement entre 1992 et 2010. La recherche vient renforcer un lien, établi pour la première fois en 2004, selon lequel une fréquence élevée d’éjaculations réduit sensiblement chez le risque de souffrir d’un cancer de la prostate.

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