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Alors qu’on se soucie depuis longtemps de la consommation d’alcool chez les jeunes, ce sont maintenant les aînés qui suscitent l’inquiétude. Habituellement, le nombre de buveurs et de consommateurs abusifs diminue avec l’âge, mais cela est en train de changer compte tenu du vieillissement de la population québécoise.

«Au Québec, les plus récentes données indiquent que 18,9 % des personnes de 65 ans et plus ont dépassé au moins une des limites d’une consommation à faible risque», rapporte Éduc’alcool.

De plus, depuis une quinzaine d’années, la consommation d’alcool des aînés québécois augmente régulièrement. Le pourcentage d’abstinents chez les plus de 65 ans est passé de 31 % en 2001 à 24 % en 2014, selon les données d’Éduc’alcool.

Pourquoi les aînés?

Éduc’alcool explique dans sa publication  «L’alcool et les aînés» qu’à l’opposé des générations précédentes, « les baby-boomers québécois ont grandi dans une culture de grande acceptation sociale de la consommation d’alcool».

Parmi les aînés avec un problème de consommation, un tiers l’aurait développé après l’âge de 65 ans, souvent parce que ces personnes s’adaptent difficilement aux modifications majeures de leur contexte social, selon la publication d’Éduc’alcool.

La retraite, la perte d’un conjoint et le stress relié aux problèmes de santé expliqueraient en grande partie pourquoi certains aînés se tournent vers l’alcool.

Les risques

La consommation d’alcool est souvent contre-indiquée avec des médicaments. «L’alcool peut amplifier l’effet sédatif de certains médicaments et augmenter le risque de chutes», signale Éduc’alcool.

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