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La science cherche souvent à répondre à de grandes questions sérieuses en physique, en médecine, en biologie, etc. Parfois, elle aborde des sujets qui peuvent paraître loufoques à première vue, mais néanmoins utiles pour améliorer des petites choses dans nos vies quotidiennes. Le dernier sujet de débat : la façon dont nous prenons l’escalier roulant.

Il y a différents comportements qui peuvent être observés dans les escaliers roulants. Les plus fréquents codes de conduite suggérés dans les métros et aéroports consistent à ce que les gens se tiennent debout sur une marche à droite pour laisser le champ libre à gauche, pour permettre aux gens de marcher dans l’escalier.

En général, on observe que 75% des gens sont debout sur une marche tandis que 25% des gens marchent dans les escaliers. Est-il logique de réserver la moitié de l’espace dans les escaliers roulants seulement pour 25% des utilisateurs.

En lien avec cette question, des chercheurs estiment que nous adoptons le mauvais comportement dans les escaliers roulants. Pour augmenter la fluidité et la capacité des escaliers roulants dans les endroits bondés comme les métros ou les aéroports, il faudrait plutôt que tout le monde se tienne debout deux par deux sur chaque marche en interdisant aux gens de marcher dans l’escalier. En fait, ceci permet d’éviter les bouchons à l’approche des escaliers et permet à un plus grand nombre de personnes d’être dans les escaliers en même temps.

Des études ont été effectuées dans une station de métro de l’Angleterre et les résultats sont étonnants. Dans un scénario où les gens peuvent marcher à la gauche de l’escalier, on observe une capacité de passage de près de 12 745 personnes à l’heure. Lorsqu’on a demandé et exigé que les gens se tiennent  2 par 2 sur chaque marche, la capacité de passage s’est élevée à  16 220 personnes à l’heure.

Le problème avec cette suggestion, c’est de modifier le comportement des gens. Beaucoup de gens veulent conserver leur bulle et n’aiment pas être à proximité d’un étranger. Il devient alors moins rapide pour ceux qui préfèrent marcher, mais permet à un plus grand nombre de personnes de circuler en même temps. Il faudrait donc changer nos préférences individuelles pour le bien-être de la collectivité!!

Comme quoi même si la science apporte des solutions, la résistance au changement est un des plus grands freins à l’innovation!

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