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Le virus du Nil est actuellement surveillé de près par un groupe d’experts mandaté par le ministère de la Santé. L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a constaté une hausse remarquable de cas du virus causés par une piqûre de moustique.

«Les moustiques transportent de plus en plus de virus dangereux. Le virus du Nil, Zika ou le Chikungunya, tous se transmettent par leurs piqûres» explique au Journal de Montréal Marie-Eve Turcotte, conseillère à l’INSPQ.

Mme Turcotte ajoute qu’un changement d’habitude est nécessaire pour éviter de contracter le virus. Elle propose notamment d’éviter de s’exposer en début ou en fin de journée et ne pas garder d’eau stagnante dans sa cour, puisque cela attire les insectes. Elle considère que l’utilisation d’insecticide est insuffisante.

Lors de la dernière année comptabilisée, en 2015, 45 cas de personnes souffrant de symptômes liés au virus du Nil occidental ont été rapportés, ce qui représente une hausse par rapport aux années précédentes, sans toutefois dépasser l’année record de 2012 et ses 133 cas.

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Le virus du Nil est présent au Québec depuis 2002, particulièrement dans les régions du sud-ouest de la province. Il a été isolé pour la première fois en 1937 en Ouganda, en Afrique, dans la région du Nil occidental.

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