Les Québécoises pourront se procurer gratuitement la pilule abortive d’ici la fin de l’automne 2017, a annoncé le ministre de la Santé et des Services sociaux Gaétan Barrette lors d’une conférence de presse donnée jeudi.
La pilule abortive Myfegymiso pourra interrompre une grossesse de sept semaines, soit 49 jours ou moins. La pilule nécessite une prescription d’un médecin et un suivi médical parce qu’elle peut entraîner des complications importantes. Le médicament était déjà approuvé depuis deux ans au Canada, mais des discussions entre le Collège des médecins et l’Ordre des pharmaciens retardent son accès au Québec.
Bien que la pilule abortive se révèle moins coûteuse qu’un avortement thérapeutique, le ministre Barrette soutient qu’il est davantage motivé par la santé des femmes. « L’enjeu pour moi n’est pas un enjeu économique, mais bien un enjeu d’accès et de confort pour les femmes du Québec. Et si le médicament avait entraîné un coût supplémentaire, on l’aurait autorisé quand même, on l’aurait couvert quand même », a-t-il déclaré.
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Le Québec imite ainsi l’Ontario, le Manitoba, l’Alberta et le Nouveau-Brunswick, qui ont tous annoncé qu’ils allaient éventuellement rendre disponible cette pilule abortive.