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Les femmes de l’Arkansas voulant interrompre leur grossesse devront demander l’autorisation au « père » du fœtus, rapporte Vice. La loi votée en mars sera en vigueur dès la fin du mois de juillet dans cet état conservateur, bien que l’avortement est considéré comme un droit constitutionnel depuis 1973 aux États-Unis.

« Même en cas de viol, les femmes qui souhaitent mettre fin à une grossesse devront demander l’avis de leur agresseur ou de leur «partenaire abusif» – qui pourrait refuser et bloquer la procédure », selon The Independant.

Quant aux mineures, elles devront obtenir l’accord de leurs parents, puisque ceux-ci sont considérés comme les « grands-parents » du fœtus en Arkansas.

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Divers groupes pro-choix, comme l’American Civil Liberties Union, le Center for Reproductive Rights et Planned Parenthood ont déjà annoncé leur désir de déposer une poursuite pour contester cette loi, rapporte le Journal de Montréal.

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