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De plus en plus, les femmes se déclarent attirées par d’autres femmes. On pourrait croire qu’il s’agit d’un phénomène qui prend de l’ampleur, mais qu’en est-il réellement? Lors d’une entrevue, Laura Beltran, psychologue clinicienne et sexologue, explique les nouveautés entourant l’homosexualité et la bisexualité chez les femmes.

En 2016, 25 % des femmes de moins de 25 ans lui ont confié avoir déjà été attirée par une autre femme, soit 10 fois plus qu’il y a 10 ans. Des recherches de l’IFOP démontrent une plus grande acceptation sociale du lesbianisme. Contrairement aux hommes, les femmes s’expriment plus aisément sur leurs expériences sexuelles et leurs désirs sans le nuage sombre du tabou. Cette liberté leur permet donc d’expérimenter et de ne pas se sentir définis par leurs gestes.

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Une grande curiosité sexuelle envers la bisexualité change, en quelque sorte, les pratiques sexuelles. Tout comme la fellation et le cunnilingus, la curiosité bisexuelle pourrait très bien faire partie des nouvelles pratiques « banalisées » dans la société. Il s’agit simplement, pour certaines, de connaître un nouvel accès à la jouissance.

Un changement des représentations des mœurs sexuelles fait également lumière sur l’homosexualité féminine. On note, entre autres, des séquences de films ou des spectacles de musique faisant la démonstration de baisers entre femmes. À cela, il ne faut pas confondre la vraie bisexualité à la provocation ou la libération sexuelle des femmes. 

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