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Depuis 2010, les agriculteurs des États-Unis se battent contre un fléau tout droit importé d’Asie: la punaise Halyomorpha halys, aussi surnommée la punaise puante de par son odeur nauséabonde, ou punaise diabolique. À ce jour, ce petit insecte, mesurant de 12 à 17 millimètres, en a fait voir de toutes les couleurs à nos voisins du sud en ravageant leurs cultures et en occasionnant des millions de dollars en perte. Or, voilà que certains biologistes québécois lancent un cri d’alerte: elle s’en vient chez nous, au Québec! Mais, que fait-elle réellement comme ravage? En parcourant près de 12 kilomètres en 24 heures, elle est capable de bien des choses. Entre autres, elle détruit des plantations fruitières (pommes, poires, tomates, soya, maïs…) en grignotant les fruits et les plants, en plus de transmettre une bactérie à certains légumes, ce qui peut aller jusqu’à les faire pourrir. Mais, ce n’est pas tout… L’été elle est un vrai calvaire pour les agriculteurs, mais l’hiver elle devient un vrai calvaire pour tous, car elle se réfugie dans les maisons. Oui, elle entre dans les maisons pour s’y installer durant les temps froids et y proliférer! «Quand vous en trouvez dans votre nourriture, dans votre évier, dans votre lit, dans vos cheveux et partout, ça devient invivable», a confié le Dr Doug Inkley, scientifique de la National Wildlife Federation. Lui-même a dû débourser près de 10 000 dollars pour se débarrasser de cet insecte. Jusqu’alors, la punaise a été capturée vivante pour la première fois cet été dans un champ près d’Hemmingford en Montérégie. Crédit photo: Journal de Montréal

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