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Depuis près d’un siècle, les cosmologistes ont été obsédés par la question de savoir si la gravité finira par provoquer l’effondrement de l’univers sur lui-même dans un phénomène inverse au Big Bang, c’est-à-dire le Big Crunch. En effet, depuis le Big Bang, l’univers est en expansion, les galaxies, étoiles et autres corps célestes s’éloignant les uns des autres. Une théorie reliée à l’énergie sombre, ou énergie noire, suggère que l’univers ne peut pas grandir indéfiniment, et qu’il va s’effondrer dans un Big Crunch, après quoi le temps cessera d’exister. Ainsi, depuis une centaine d’années, des scientifiques essaient de mettre au point une formule qui permettra de déterminer le moment où  l’univers cessera son expansion et commencera à s’effondrer  sur lui-même. Évidemment, ce moment sera le début de la fin pour toute la matière existant dans l’univers. Parmi ces scientifiques qui ont travaillé sur le sujet, on retrouve de grands noms comme Einstein et Hubble. Or, selon une nouvelle étude, cela pourrait se produire beaucoup plus tôt que prévu.  À une échelle de temps cosmologique, les chercheurs utilisent le terme  «imminent» pour signifier que cet effondrement  vient trop tôt. « Le fait que nous puissions détecter la présence de l’énergie sombre maintenant pourrait être considéré comme l’indication d’une catastrophe imminente. Nous essayons donc d’analyser les données associées à cet énergie pour fixer, dans le temps, la  fin de l’univers », affirme un des membres de l’équipe, Antonio Padilla, de l’Université de Nottingham au Royaume-Uni. Pour le commun des mortels, ces formules et calculs demeurent plutôt complexes, mais si Padilla et son équipe ont bien interprété leurs données,  vous avez au moins une dizaine de milliards d’années pour récupérer vos choses et vous trouver un autre univers. La vidéo ci-dessous présente monsieur Padilla exposant les détails plus complexes de sa démarche, en anglais.  

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