Advertisements

Faire de la haute pression en milieu de vie accélérerait le déclin cognitif d’un individu. C’est du moins ce qu’affirme la National Institute of Aging (NIA). Cet organisme américain soutient qu’une personne souffrant d’hypertension artérielle pendant une période de temps prolongée aurait davantage de chance de souffrir de pertes de mémoire, de pertes de capacités intellectuelles et d’une baisse de vitesse en termes de traitement de l’information. En effet, après avoir fait une revue de la littérature à ce sujet, la NIA assure qu’il ne fait aucun doute que les gens souffrant d’hypertension et de maladies cardiovasculaires exposent leur cerveau à des dommages hâtifs.

En Amérique, un adulte sur trois souffrirait de haute pression. S’il est déjà scientifiquement et socialement convenu qu’une telle condition augmente les risques de souffrir d’une crise cardiaque, plusieurs personnes ignorent toujours que l’hypertension peut également avoir un impact majeur sur la santé du cerveau. Effectivement, la haute pression affecte les capacités cognitives de base d’une personne : ses habilités de penser, de se souvenir, de raisonner. Selon la NIA, faire de l’hypertension entre 40 et 60 ans augmenterait considérablement le risque de déclin cognitif.

Trop de pression, c’est comme pas assez!

Une circulation sanguine trop rapide (qui n’est pas diagnostiquée, médicamentée ou contrôlée) endommage le cerveau. Pourquoi? Simplement parce que la pression excessive du sang qui pousse contre les parois des artères peut rendre les vaisseaux sanguins plus fins, voire malades. À long terme, cela peut entraver la bonne circulation du sang dans le corps, puis endommager des organes essentiels (comme le cerveau).

Quoi faire?

Selon la National Institute of Aging, il est essentiel de prendre sa pression artérielle régulièrement, et d’aller voir un docteur si cette dernière est trop élevée. « L’hypertension peut être réglée avec de petits changements dans notre style de vie et de la médication », assure Lenore J. Launer, chef de la section en Neuroépidémologie au NIA’s Laboratory of Epidemiology and Population Sciences. Pourtant, ces petits gestes peuvent prévenir des dégradations majeures du cerveau!

Advertisements