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Les coupures que l’on s’inflige en tournant les pages d’un livre ou en remplissant l’imprimante de papier sont en soi banales. Pourtant, elles chauffent et prennent plusieurs jours à guérir totalement. Pourquoi?

Aussi courantes soient-elles, les coupures de papier n’ont jamais fait l’objet d’une étude afin de comprendre « officiellement » le phénomène, probablement parce que les cobayes ne se bousculeraient pas aux portes des centres de recherche pour se faire massacrer le bout des doigts! Or, le savoir médical explique assez bien le phénomène.

L’une des premières raisons invoquées au sujet de l’inconfort produit par les coupures concerne l’endroit où elles se produisent. L’extrémité des doigts est l’une des parties de notre corps où nous avons le plus de terminaisons nerveuses et, où nous sommes donc le plus en mesure de ressentir la douleur. Une coupure de papier sur une cuisse ou un bras ferait moins mal.

L’autre argument pour comprendre la nature des coupures de papier implique le papier en tant que tel. Lorsqu’on examine l’extrémité d’une feuille au microscope, on s’aperçoit que ses contours sont irréguliers et s’apparentent à la lame d’une scie. Ainsi, plutôt que d’être régulière, la lacération ressemble plutôt à une ouverture un peu chaotique, comme si la peau avait été déchirée.

Bref, quelle que soit la manière dont on se l’inflige, une coupure doit être nettoyée avec de l’eau et du savon sur-le-champ et la protection d’un pansement peut s’avérer nécessaire pour les 24 premières heures. 

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