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Moins de 300 millions d’années après la création de la Terre, différentes formes de vie peuplaient déjà ses étendues d’eau. Il s’agit du moins de l’étonnante conclusion d’une étude menée par une équipe de chercheurs de la University College London (UCL). Le groupe de scientifiques, dirigé par le Québécois Dominic Papineau, aurait effectivement découvert des microorganismes fossiles vieux de 4,29 milliards d’années à l’intérieur de roches provenant de la ceinture de Nuvvuagittuq.

C’est grâce à la prise d’images laser des échantillons prélevés que les chercheurs ont pu identifier les microfossiles. Il s’agit sans aucun doute de la plus ancienne preuve de vie sur Terre. Certes, considérant que La Terre s’est formée il y a 4,567 milliards d’années, cela signifie que la naissance de la vie aurait eu lieu moins de 280 millions d’années après « l’an 1 ».

Selon Papineau, ces microorganismes se seraient développés dans de l’eau liquide à la surface de la planète. Les dernières analyses révèlent qu’ils étaient à peine plus larges qu’un cheveu, et qu’ils auraient presque pu être observés à l’œil nu.

 

Des répercussions considérables

Évidemment, cette découverte pousse les auteurs de l’étude à se questionner sur le développement probable de vie sur Mars il y a trois milliards d’années. Puisque cette planète présentait jadis les conditions idéales au développement de microorganisme, et puisque l’on sait désormais que l’émergence de vie a pu être très hâtive, ces scientifiques s’attendent à ce que la NASA découvre des preuves de vie passée sur Mars d’ici quelques dizaines d’années tout au plus.

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